mardi 31 décembre 2013

A écouter ou podcaster

Super Bestiaire dans "Autour de la question" avec Sophie Joubert,
Parmi les atypiques du jour : le poisson Tarumazinho, qui n'aime vraiment pas l'eau...

Super Bestiaire dans "Au fil des pages" avec Elise Fisher
sur RCF (Radios chrétiennes francophones) www.RCF.fr
Lundi 20 janvier à 21 h, dimanche 26 à 14 h

jeudi 5 décembre 2013

Super Bestiaire sur France Bleu, France Inter, La Salamandre...

Vendredi 6 à 13h30 sur France Bleu pays d'Auvergne avec Christophe Noiseux

Le dimanche 29 décembre dans "Vivre avec les bêtes" avec Allain Bougrain Dubourg pour évoquer les animaux et la fête. Mais si !

Déjà dans La Salamandre, bientôt dans l'Echo républicain, sur RFI, etc.

dimanche 10 novembre 2013

SUPER BESTIAIRE dans les médias

sur France Inter

Serpent volant, phoque d'eau douce, bête à quatre pénis et pigeons voyageurs le dimanche 10 novembre dans "Vivre avec les Bêtes", avec Elizabeth de Fontenay et Allain Bougrain Dubourg !

jeudi 31 octobre 2013

La sexualité d'une religieuse...


En chemin - Marc Giraud Mante religieuse HD par mainatetv
Un film des élèves de l'IFFCAM, Joachim Bouyjou, Hugo Braconnier, Sylvain Diserens, Marie Elise Tang.
Les coulisses du tournage, improvisé dans les jardins de l'IFFCAM. Photo Catherine Levesque

lundi 28 octobre 2013

Grenouilles poilues et vaches volantes

Super Bestiaire
dans toutes les bonnes librairies !
La grenouille poilue existe, elle vit dans des eaux rapides d'Afrique
(aquarelle tirée du livre, copyright Marc Giraud)
Grenouille poilue, serpent volant, tortue acrobate, requin rikiki et autres phoques d'eau douce, tous ces atypiques sont réunis dans "Super Bestiaire", un festival animalier publié chez Robert Laffont...

Langues de vipères sur France Inter :

dimanche 20 octobre 2013

L'énigme du soutien-gorge vibreur

Voici un extrait de mon "Super bestiaire", à paraître le 28 octobre (Robert Laffont 2013). L'histoire est véridique. Je la tiens de Laetitia Barlerin, vétérinaire médiatique et auteure du livre "Histoires incroyables d'animaux pas comme les autres" (Albin Michel 2009).

Cela se passe dans une université des Etats-Unis. Étudiante timide, Jennifer Simon a un problème, mais elle n’ose pas se lever et déranger le cours, et encore moins affronter les sarcasmes des garçons. Ce n’est pas une envie pressante qui la préoccupe, c’est… une inquiétante vibration dans son soutien-gorge. La jeune fille a d’abord pensé au téléphone portable qu’elle porte autour du cou, mais il est éteint. Discrètes et irrégulières au début, les inexplicables vibrations deviennent continues. Jennifer frôle la panique, mais elle tient bon. À peine l’interminable exposé du maître est-il achevé qu’elle se rue dans les toilettes et cherche la raison de ses tourments. Et là, c’est le choc : elle découvre une chauve-souris, glissée entre le tissu et le coussinet de son soutien-gorge ! Le réflexe de répulsion une fois passé, elle relâche l’animal par la fenêtre des toilettes, finalement bien soulagée.

Décryptons cette histoire véridique avec la froideur qui sied au scientifique : les spécialistes le savent, plusieurs espèces de chauves-souris se mettent à vibrer lorsqu’on les prend dans la main. C’est aussi une manière de faire fuir les indésirables. Les mâles de grand murin, par exemple, bourdonnent de la même manière qu’un essaim de frelons lorsqu’un intrus s’approche de leur gîte. Bref, le fait que cette chauve-souris se sentant en danger se soit mise à vibrer est finalement tout à fait explicable. Mais que diable faisait-elle dans cette galère ?
C’est le moment de se rappeler que les chauves-souris repèrent facilement la moindre fissure de rocher, le moindre interstice dans lequel elles pourraient s’abriter. Or, Jennifer Simon s’est souvenue qu’elle avait fait sécher ses sous-vêtements la veille au soir dans son jardin, non loin d’un lampadaire fréquenté par les chauves-souris. Selon toute logique, l’une d’elles a cherché un refuge douillet au petit matin : l’énigme du soutien-gorge vibreur est résolue. ça vous a fait peur ?


Portraits de chauves-souris extraordinaires (publiées dans "Super bestiaire", qui ne parle pas que de chauves-souris...)
Cliquez sur le dessin pour le voir plus grand, cliquez sur le fond noir pour revenir à la page.

De gauche à droite, et de haut en bas


Chauve-souris porte-épée de Tomes (Lonchorhina aurita). Son nez en forme de glaive dépasse 2 cm de long. La languette interne de l’oreille (appelée tragus) joue un rôle dans la réception des ultrasons.
Hypsignathe monstrueux (Hypsignathus monstrosus). C’est la plus grande chauve-souris d’Afrique (1 m d’envergure), elle se sert plus de sa vue que de son système d’écholocation. Les mâles se rassemblent pour parader et chanter devant les femelles, comme le font nombre d’oiseaux à la saison des amours. C’est un des rares mammifères à adopter ce comportement nuptial. Elle est également peinte en couverture de "Super bestiaire".
Chauve-souris ridée (Centurio senex). Comme la chauve-souris porte-épée de Tomes et l’artibée, cet animal digne de la science-fiction fait partie des chauves-souris à feuille nasale du Nouveau Monde, aux faciès extraordinairement variés.
Nyctère de Geoffroy (Nycteris thebaica). Cette chauve-souris très agile vit au Moyen-Orient, en Afrique et à Madagascar. Elle attrape des scorpions au sol ou des insectes dans les arbres.
Molosse rouge (Molossus rufus). Certains molosses ont des bajoues pour transporter leur nourriture. Ils doivent leur nom à leur ressemblance avec les chiens.
Artibée (Artibeus sp.). Elle édifie des « tentes », dans lesquelles 20 à 30 animaux peuvent s’abriter. 16 espèces de chauves-souris d’Amérique tropicale se construisent des tentes en sectionnant le rachis (l’axe central) de grandes feuilles de plantes. La feuille se plie mais reste vivante, et la tente reste solide des années.

lundi 14 octobre 2013

Accidents de chasse ce 15 octobre sur D8

J'interviens sur le manque de sécurité à la chasse sur D8 à midi moins le quart. En espérant qu'ils en garderont plus que sur le loup ce midi... Entre autres, j'ai rappelé que si la trêve de la chasse le mercredi a disparu de France, c'est à cause de Bachelot. Le garderont-ils ?

Réponse : non. Quelle surprise !
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=442350849207322&set=a.267440423365033.56400.147187298723680&type=1&theater

Défense du loup ce midi au JT de FR2 !

En ce moment une haine du loup, qui se transforme en haine de l'écologiste, déferle dans les médias. Ce n'est pas très sain. J'espère contribuer à faire un contrepoids dans le journal télévisé d'Elise Lucet de 13 heures. Mais en une minute...
Voici un texte publié dans le site des JNE :

samedi 28 septembre 2013

Super bestiaire, dans un mois pile poil !

Chat margay, lori, dendrobate, bilby, hypsignathe monstrueux, poisson-ange à voile

Vous croyez connaître les animaux ? Ce livre fait voler en éclats tous les poncifs sur le sujet, et présente la grande parade des inconnus extraordinaires : serpents volants, chats aquatiques, grenouilles poilues, tortues acrobates, poissons musiciens, sirènes flatulentes, requins d’eau douce et autres perroquets des neiges vont vous surprendre à chaque page.
Vous allez aussi en apprendre sur ceux que vous croyez connaître : le koala, la loutre ou le lion.
Dans ce festival de bizarreries animalières, nous allons également répondre à des questions essentielles : comment les chauves-souris font-elles leurs besoins ? Quel est le plus petit chat du monde ? Qui partage avec les humains la particularité anatomique du pénis pendouillant ? Que font des phoques dans la Loire ? Réponses le 28 octobre...
L'aquarelle originale de la couverture. Il y en a de nombreuses autres à l'intérieur

dimanche 22 septembre 2013

Colchiques dans les prés

Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
(Guillaume Apollinaire, extrait)
Désolé, je n'ai pas trouvé de colchiques dans des prés avec des vaches. Mais c'est la saison...

jeudi 19 septembre 2013

La Journée du cheval dimanche sur France Inter

Dorothée Barba m'invite dimanche 22 à parler du langage gestuel des chevaux pour la Journée du cheval. C'est dans "Le Bestiaire" à 5h11, mais ça s'écoute ensuite sur le site de France Inter. Plus tard viendront des histoires de vipères...
Le cheval parle avec les oreilles !

vendredi 6 septembre 2013

Le bestiaire de France Inter, ce week-end

Le cœlacanthe et la fête du bilby
Demain samedi puis dimanche, je parle de deux animaux légendaires, dans la matinale de France Inter, avec Dorothée Barba, à écouter avec le lien ci-dessous.
Le bilby, ou grand bandicoot lapin http://phillipdavid.blogspot.fr/2011/05/easter-bilby.html

Le cœlacanthe est cet animal mythique découvert par la naturaliste Marjorie Courtenay-Latimer sur un marché au poisson en 1938. Pour le scientifique J.L. Smith, qui l'a décrit, "c'est comme si j'avais vu un dinosaure dans la rue !", car les cœlacanthes étaient censés avoir disparu voici 70 millions d'années. Il a fallu attendre 14 ans pour en trouver un autre spécimen et l'étudier. Aujourd'hui, une équipe internationale vient de séquencer son génome : la bête évolue moins vite que d'autres êtres vivants...

Et dimanche 8 septembre, c'est le Jour national du bilby en Australie ! C'est une star là-bas, mais qui connaît cet adorable marsupial ? Pour écouter :

jeudi 5 septembre 2013

Coucou c'est nous !

Une petite archive des années 1990... Plus les bêtes que j'amenais sur le plateau étaient "moches", plus les invitées étaient belles...

mercredi 24 juillet 2013

Interventions à venir sur "La Nature en bord de chemin"

25 août à partir de 7 h du matin dans "Vos animaux" sur RMC Infos
Dans "Les animaux de la 8" le 29 septembre
Article dans "Ouest France" un dimanche (non précisé)

Voir aussi ce reportage avec Pascal Dhuicq, audionaturaliste

Pour commander le livre à l'ASPAS et soutenir l'association :
http://www.aspas-nature.org/agir/a-savoir/la-nature-en-bord-de-chemin/

Et un petit tour dans le bocage de la France sauvage
La campagne à travers les saisons, en compagnie du renard, de la buse et du bourdon :
http://www.youtube.com/watch?v=JHKla-gh8fE

samedi 20 juillet 2013

Massacres de requins à la Réunion : une histoire de gros sous, comme d'hab...

La mort tragique d'une jeune touriste, le lundi 15 juillet à la Réunion, a provoqué des réactions totalement irrationnelles contre les requins, contre la réserve naturelle et contre la protection de la nature en général, occultant les causes réelles de l'accident : des histoires de gros sous, comme d'habitude, pour ne pas dire de corruption. Enquête en eaux troubles...

Tous les scientifiques l'affirment : une "infestation" de requins est biologiquement impossible, pas plus qu'une savane ne peut être "infestée" de lions, car les prédateurs sont régulés par le nombre de leurs proies. Présents depuis 450 millions d'années, les squales sont les points d'équilibre des écosystèmes marins et les garants de la biodiversité. S'ils aimaient la chair humaine, nous n'aurions jamais pu mettre un seul orteil dans la mer...

Pourtant, depuis 2011, la Réunion déplore 4 décès et 2 mutilés suite à des attaques de squales. Notons que ces accidents ont tous eu lieu en eaux troubles, donc en conditions risquées. L'Etat a mis en place un programme de recherches, CHARC, pour comprendre le phénomène. Mais les études demandent du temps, et quand il y a mort d'homme, les esprits s'échauffent et la raison se tait...

La FFS (Fédération française de surf) demande l'extermination immédiate des requins "en surnombre". La FFS est minoritaire chez les surfeurs, non légitime pour parler en leur nom, et très éloignée de l'esprit du surf, qui demande le respect des océans et de leurs habitants. Elle a déjà réclamé et obtenu l'abattage de requins, et contrairement à ce qu'elle a prétendu, cela n'a rien changé (l'expérience d'autres pays, tel Hawaii qui a chassé le requin pendant 31 ans sans résultat, serait pourtant digne d'être entendue).

Les chasseurs et les pêcheurs exigeant aujourd'hui des expéditions punitives contre les requins se sont vus privés de leur "terrain de jeu" avec la création de la réserve naturelle, et cherchent encore par tous les moyens à en annuler les contraintes. Quitte à prétendre que les scientifiques n'y connaissent rien et chassent les subventions, et que les écologistes sont de dangereux extrémistes néo nazis détestant les humains. Les conseillers scientifiques sont bénévoles et les écologistes défendent l'avenir de l'humanité, mais "Les cons osent tout, c'est à ça qu'on les reconnaît", disait Audiard...

Or, l'association Sea Shepherd rappelle que le programme CHARC ne mentionne aucune surpopulation numéraire de requins. Les requins des récifs ont disparu à cause de la dégradation du milieu, mais les requins bouledogues, qui comptent parmi les espèces potentiellement dangereuses, sont apparus. La multiplication des amateurs de pêche, et des déchets de poissons qui en résultent, est une des explications de la présence de ces nouveaux prédateurs amateurs d'eaux polluées

La réserve naturelle n'est pas un "garde-manger" à requins, sa mise en place est trop récente et le milieu reste très dégradé. Les requins bouledogues ne s'installent pas dans les récifs coralliens en bonne santé. C'est la pêche sous-marine qui est responsable de la dégradation de l'écosystème et de la présence nouvelle de ces requins si près de la côte. Dès les années 1970, le conseiller scientifique Roland Troadec l'affirmait déjà et s'en inquiétait, mais les lobbies sont puissants et la mauvaise foi infatigable. Les autorités connaissaient le problème des requins, mais ne voulaient pas que cela se sache (voir dernier lien ci-dessous).

Ce que les autorités ne disent pas non plus, et qui est au cœur du problème, c'est la responsabilité des abattoirs dans la présence des requins. Pour faire des économies, les industriels jettent les carcasses à l'eau. Ceux qui font ces calculs financiers sont les plus directement responsables de la mort des surfeurs et des touristes, et il serait temps que les Réunionnais sachent la vérité. Voir cette enquête sur place diffusée par Outremer le mag : http://outremerlemag.fr/index.php/societe/780-le-requin-a-tue-certes-mais-dites-la-verite-aux-reunionnais

Enfin, il est clair que les enjeux sont d'abord mercantiles et politiques. Maire de la commune de Saint-Leu et député, Thierry Robert est un anti-requin primaire ainsi qu'un anti-écologiste notoire. Coutumier des arrêtés municipaux illégaux, il est responsable d'une urbanisation massive qui s'est affranchie des contraintes environnementales. C'est à lui que l'on doit les problèmes de ruissellement et les coulées de boue de 2012. Mais protéger ses ambitions et ses intérêts personnels semble bien plus important que de préserver le patrimoine naturel réunionnais. La mise à mort de la réserve lui permettrait de faire diversion tout en fidélisant les pêcheurs et les surfeurs, et continuer ses plans d'urbanisme sauvage. Les requins sont bien raisonnables comparés à un tel appétit...


Il y a une faute, mais le message est bon...
Voir aussi :


dimanche 7 juillet 2013

"La France sauvage" sur You tube

Disponibles pour tous, les dix épisodes de "La France sauvage" sont désormais visibles sur Internet, et tant pis pour les droits d'auteur. Prêts pour une balade en mer ? Voici les liens pour la Bretagne et pour la Méditerranée :



mercredi 3 juillet 2013

Un nouveau ministre antinature ?


Philippe Martin s’est fait remarquer sur les gaz de schiste, certes, mais aussi sur la biodiversité ou la tauromachie, ce dont on parle moins. Les chasseurs se frottent les mains, les biologistes et les naturalistes n’y trouvent aucun espoir d’amélioration. Sur le terrain, les massacres continuent.
Dans les Bouches-du-Rhône, sur l'aéroport de Marseille-Provence, pas moins de 38 outardes canepetières sont abattues pour raison de sécurité vis-à-vis des avions, sans autre procédure, ni tentative de capture et déplacement (ce sont des oiseaux rares et protégés, élevés à grand frais en captivité pour repeupler nos régions). Le plan loup (autre espèce protégée) commence son élimination de 24 animaux par une femelle ayant probablement cinq louveteaux, ce que l’administration tarde à avouer, malgré ses promesses de transparence. Le préfet de Haute-Savoie entend flinguer TOUS les bouquetins du massif du Grand Bornand, soit quelque 350 bêtes, sous prétexte de brucellose, qui pourrait se transmettre aux vaches fournisseuses de reblochon. Projet aussi stupide que disproportionné, car s’il est exécuté nos vaillants chasseurs n’auront jamais tous les bouquetins, ils vont les disperser et contaminer d’autres massifs.
Bref, depuis quelques années les antinature sentent qu’ils ont tous les droits, et ils ne se privent pas d’en profiter. Menaces des pêcheurs contre quelques phoques (un veau-marin a même été tué à l’arme blanche par l’un d’eux), des éleveurs contre tout ce qui porte des canines, promettant d’abattre tous les ours, ayant déjà éliminé les lynx des Vosges dans l’indifférence de l’Etat. Passons sur les pièges tuants, la vènerie sous terre et autres pratiques aussi violentes qu’injustifiées.
Voici maintenant un ministre qui s’est clairement positionné en faveur de la chasse et de la tauromachie, mais pas sur la protection de la nature et des animaux. Il avait déjà demandé un prolongement de la période de chasse dans les Pyrénées, pour cause de « catastrophe naturelle aux activités cynégétiques », afin d’éviter des pullulations de sangliers et autres « nuisibles »… Mmmmm, encore du haut niveau scientifique. Les chasseurs ne s’y sont pas trompés, voici ce que l'on trouve sur la page Facebook de « Plaisirs de la chasse » :
Un nouveau ministre plus proche de nous
Philippe Martin, en tant que député du Gers (PS) était secrétaire du groupe chasse et territoire à l'Assemblée nationale avant d'accepter, tout à l'heure, le portefeuille de ministre de l'Écologie, en remplacement de Delphine Batho, limogée. Favorable à la tauromachie, ayant appelé au boycott des vins californiens pour protester contre l'entrée en vigueur d...'une loi californienne interdisant la vente de foie gras, Philippe Martin ne s'est toutefois jamais fait remarquer lors des débats sur la chasse à l'Assemblée nationale.
Dans son département, dont il est président du conseil général, il ne néglige pas ses relations avec la Fédération des chasseurs. « Moins de chasseurs c'est aussi le risque d'une perte d'influence du monde rural pour les décisions qui le concernent », déplorait-il l'an passé, lors de l'assemblée générale des chasseurs gersois.
Comparé à Delphine Batho qui n'avait aucune sensibilité particulière à la chasse, Philippe Martin serait « davantage à l'écoute » indique un de ses proches.
Conclusion : de toute évidence, les protecteurs de la nature ont encore de « beaux jours » devant eux. Non pas pour faire des choses positives, œuvrer réellement pour une nature plus riche, mais juste pour contrer les destructions de notre faune, qui ont encore et toujours la bénédiction de l’Etat.

Cet article publié sur le site des JNE a été cité sur LCI (LCI est à vous) le 6 juillet, sans doute parce qu'il parle de politique, espérons aussi parce qu'il évoque la nature. Espérons...


Un autre point de vue, celui de Fabrice Nicolino :

mercredi 12 juin 2013

Avec Elise Lucet au JT de 13 h de FR2

Elise Lucet connaît - entre autres - les enjeux de l'écologie, et sait faire passer le message. Ce fut une belle rencontre ce midi, avec une journaliste qui "fait son boulot", comme elle me l'a simplement dit. Mais si peu osent affronter les puissants et risquer leur poste... Et ce fut une chance d'avoir été l'invité du JT le lendemain même de cette enquête exemplaire sur l'évasion fiscale de "Cash investigation" (filature implacable, super montage, illustration visuelle inventive...). Le reportage a eu beaucoup de succès (en gros, 14 % d'audience pour les quelque 7 % espérés !) et prouve que le public est demandeur de VRAIES infos. Il aura sûrement des suites, ce qui est une excellente nouvelle !

Donc, dans les cinq dernières minutes du JT de ce midi j'ai parlé de la nature en bord de chemin, de baladothérapie, des forteresses végétales que sont les haies, des testicules du rouge-gorge ou du langage gestuel des chevaux...

Une belle critique dans le magazine ESpèces n°8
dans L'Oiseau Mag, dans Insectes, dans Sciences et Avenir, et même dans L'Inexploré !